Le nouvel éco – Phototype, la photographie en toute liberté
30 mai 2022La photographie est la passion d’Isabelle Rebourt – Ogura. Installée à Missery entre Pouilly-en-Auxois et Saulieu, elle crée Phototype, une société indépendante qui lui permet de vendre ses toiles à des mécènes institutionnels. Mais elle laisse aussi libre cours à son imagination sur des créations artistiques. Entretien avec ce photographe épris de liberté.
Estelle Rebourt – Ogura Photographe et gérante de Phototype à Missery (21)
On est à la veille du mois de juin, avec traditionnellement son lot de mariages et autres fêtes du genre, c’est une période où on fait appel à vos services ou ce n’est pas du tout votre créneau ?

Ce n’est pas vraiment mon créneau. Les photos de mariage classiques ne sont pas dans ma zone. Ceci pourrez vous intéresser : Photographie : « Shooting Covid », un livre et une exposition sur les prémices de la pandémie à Mulhouse. Si je fais des photos de mariage, c’est plus dans le style naturel, décontracté, du photojournalisme.
Vos photos sont plutôt artistiques, quel type de travail réalisez vous ?

C’est assez diversifié. Je suis plutôt orienté « paysages, nature », mais je fais aussi du portrait et franchement, je n’ai pas de style particulier. J’utilise du film, ça peut être numérique. Il peut aussi combiner les deux selon le sujet que je me donne. Car pour moi, il est très important de faire une corrélation entre la technique et le sujet. C’est aussi par application, car j’ai encore des demandes de créations artistiques. Voir l’article : Photo Weekly : le photographe franco-américain Peter Turnley a suivi des réfugiés ukrainiens. Je suis d’accord avec le sponsor sur le style qui correspond. Par exemple, j’ai eu une commande il y a quelques années pour des photographies funéraires bourguignonnes. C’étaient des conditions lumineuses dans de petites chapelles très mal éclairées. J’ai donc utilisé du noir et blanc argentique avec un format moyen pour obtenir une bonne définition de l’image. Et comme il y a des groupes multicolores, j’ai colorié un peu les imprimés pour donner une idée de la coloration.
Vous répondez à des commandes publiques ou privées ? Qui sont vos clients au juste ?

Tous les deux. J’ai reçu des commandes de trois musées. C’est ma responsabilité de créer. A voir aussi : Sean Penn photographié en Ukraine au milieu de l’invasion russe. J’ai besoin de créer depuis que j’ai commencé la photographie. En fait, je ne peux pas m’arrêter, mais j’ai plutôt vécu ma restauration, ma conservation de photos et en fait.
Ça coûte combien de faire appel à vos services ?

C’est sur une estimation, parce que c’est vraiment au cas par cas. Je dois ajuster mes prix en fonction de la demande.
Vous avez toute une galerie de photos prises sur le seuil de maisons ou d’appartements. Racontez nous comment ça s’est passé.

C’est un peu à cause de la dépendance car nous ne pouvions pas nous rapprocher. J’ai eu cette idée de photographier les gens sur le pas de la porte de leur maison pour garder le contact avec eux aussi et continuer à m’amuser. C’est un portrait qui, comme tous les portraits pour ça, montre une partie de la personne dans son environnement et on peut s’essayer à un jeu d’astuces pour deviner qui fait quoi. Ainsi est né.
Vous êtes sous le statut d’une entreprise individuelle. Quels avantages vous apporte ce statut ?
Le fait de pouvoir répondre précisément aux commandes publiques, faire des factures, etc… C’est quand même très lourd d’être indépendant. On a beaucoup de charges à payer donc vraiment, après l’avantage, c’est la liberté. Je n’ai pas forcément un gros chiffre d’affaires (environ 25 000 euros), mais j’ai une énorme liberté et j’ai du mal à m’en passer. Mais, je ne suis pas un gros consommateur, je ne suis pas très riche, mais ça viendra (rires).
Quels sont vos projets artistiques pour ces prochains mois ?
En juin, je vais participer à un projet qui s’appelle diapoké, qui mêle musique et photographies. Nous chantons en direct en lien avec des images sous forme de montage vidéo. Et c’est un très beau projet que nous avons déjà commencé. Là, on fait quatre dates à Lyon, Saint-Etienne, Firminy et Faye sur Lignon. J’exposerai également mes tableaux de vitrines au « Ptiot bistrot » à côté de Nolay en août, et aussi à la Colline de Flavigny, c’est une librairie à Favigny sur Ozerain où j’exposerai fin juin, début du mois Juillet.
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