« Rendre visible l’invisible » : les Rencontres de la Photographie d’Arles prennent le pouls du monde

« Rendre visible l’invisible » : les Rencontres de la Photographie d’Arles prennent le pouls du monde

4 juillet 2022 0 Par

Publié le 4 juillet 2022 à 12h25 Source : Sujet TF1 Info

Publié le 4 juillet 2022 à 12h25.

Les 53e Rencontres de la Photographie d’Arles se déroulent du 4 juillet au 25 septembre.Au programme, une édition féministe et féminine avec plus d’une quarantaine d’expositions.Ainsi que plusieurs événements en soutien aux artistes ukrainiens.

Les 53e Rencontres de la Photographie d’Arles se déroulent du 4 juillet au 25 septembre.Au programme, une édition féministe et féminine avec plus d'une quarantaine d'expositions.Ainsi que plusieurs événements en soutien aux artistes ukrainiens.

Les 53e Rencontres de la Photographie d’Arles se déroulent du 4 juillet au 25 septembre. Ceci pourrez vous intéresser : Exposition Michaël Massart : Exposition – Photographie Longwy.

Au programme, une édition féministe et féminine avec plus de quarante expositions.

Ainsi que quelques événements en faveur des artistes ukrainiens.

C’est le festival photo le plus connu au monde. Après une édition 2021 marquée par la pandémie, les Rencontres d’Arles retrouvent leur élan avec une programmation aussi riche qu’engagée. Du 4 juillet au 25 septembre, l’événement proposera plus d’une quarantaine d’expositions pour prendre le pouls du monde dans lequel nous vivons. Un monde qui a connu de nombreux bouleversements, dans lequel nous cherchons de nouveaux repères.

« Rendre visible l’invisible » est la devise de cette année Christoph Wiesner, directeur du festival de Marseille, Avignon ou Nîmes. Parmi les pièces phares de cette édition féministe et féministe, « Lee Miller » dans la salle Van Gogh révèle la carrière longtemps sous-estimée de photographe du célèbre mannequin des années 1920. Longtemps, l’Américaine a été réduite à son rôle de la muse. de l’artiste Man Ray, « alors qu’elle n’a passé qu’un an avec lui », regrette la commissaire de l’exposition Gaëlle Morel à l’AFP.

Dans les années 1930, Lee Miller fonde un prestigieux studio photo à New York, dans lequel des acteurs en mouvement et de grands bourgeois « qui ne voulaient être photographiés que par elle » avant d’être embauché comme photographe, rejoignent l’armée américaine. Malgré ce parcours impressionnant, elle en tant que femme est à plusieurs reprises amenée dans son état « dont on ne s’intéresse qu’aux aspects sensationnels qu’on n’imagine pas chez les hommes… », lance Gaëlle Morel.

Les festivaliers découvriront également l’exposition « Une avant-garde féministe des années 1970 » présentant des photographies inédites en France issues de la collection de la Confédération de Vienne. Avec 200 œuvres de 72 femmes, cette collection, créée dans les années 1970, montre les œuvres d’artistes d’avant-garde qui proposent une nouvelle image de la femme, condamnant le sexisme, les inégalités sociales et les structures de pouvoir patriarcales.

Dans l’imposante église des Frères-Prêcheurs, dans le centre historique d’Arles, dressée à la verticale sur des planches de bois rouge, les photographes émergents en course pour le Prix Découverte Louis Roederer « travaillent sur l’histoire de l’artiste, son passé, son genre « , décrit Christoph Wiesner.

Parmi eux, l’inquiétant reportage photo de l’Allemand Mika Sperling, « Je n’ai rien fait de mal », sur les violences sexuelles que lui a infligées son grand-père, à travers des photos du parcours entre le domicile familial et le domicile de l’agresseur, mais aussi familial. Archives, où apparaît ce grand-père dont elle a soigneusement découpé la silhouette, laissant derrière elle une inquiétante argile.

Dans la même salle, Maya Inès Touam, originaire d’Algérie, s’interroge sur l’héritage culturel des enfants d’immigrés à travers des natures mortes insolites, empruntées au peintre Matisse (1869-1954), reflétant le mélange de la culture traditionnelle africaine et de la société de consommation occidentale. . . .

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Les artistes ukrainiens à l’honneur

Les artistes ukrainiens à l'honneur

A l’autre bout du globe, l’identité des Mapuches du Chili est remise en question par l’exposition « Forêts Géométriques » à la chapelle Saint-Martin du Méjan. Ces Amérindiens se battent pour sauver leurs traditions, menacées par l’exploitation intensive de leurs forêts. Voir l’article : Photographie : un reportage sur la crise migratoire à Calais fourni par le CICR. Aux portraits posés des Mapuches, fiers d’arborer des ponchos traditionnels ainsi que des lunettes de soleil, s’ajoutent des portraits de plantes médicinales menacées d’extinction.

Enfin, les Rencontres, solidaires avec les artistes ukrainiens, organisent quelques événements de soutien, notamment lors du « Photo Slam » jeudi, dans l’antique théâtre romain, où de jeunes photographes ukrainiens sont invités à « présenter leurs engagements et leurs défis face à « . de l’invasion russe. » Mardi, deux représentants de l’école de photographie de Kharkiv (Ukraine orientale), Tatiana et Evgeniy Pavlov, ont parlé de leur « langage visuel et de leur attachement à l’identité ukrainienne ».

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